

Mon investissement
pour la Petite Enfance
Les enfants sont une grande richesse !
Ils sont touchants, attentifs au monde et aux personnes qui les entourent et par cela, se remplissent de toutes les expériences que nous, adultes, leur faisons vivre.
Bien que cela ne soit pas mon seul champs d’intervention, je suis plus particulièrement formée à la clinique de l’attachement ( J.BOWLBY psychiatre psychanalyste, 1907-1990 ) et des systèmes familiaux ; à la théorie des 1000 premiers jours et particulièrement attachée au mouvement de la Libre Exploration Educative lancée par Boris Cyrulnik (neurologue, psychiatre psychanalyste et auteur).
Je crois profondément en l'importance du lien d'attachement comme base d'un développement harmonieux et sécure pour l'enfant, notamment dans ses expériences précoces durant sa toute petite enfance.
Ce lien est un besoin vital, tout autant que celui de manger, de dormir…
Sans altérité, il n'y a pas de développement.
Et avec une altérité bienveillante et sécurisante, on permet à l'enfant le développement de ses capacités d'exploration, parce qu'il se sent sécurisé à l'intérieur de lui.
Il accède ainsi à toutes ses ressources, ressources nécessaires pour vivre les expériences de la vie, les faciles et les moins faciles. Il est alors équipé ! Il veut explorer la vie !
Chaque parent, chaque adulte en lien avec un enfant à la responsabilité de l’expérience qu’il lui fait vivre car chaque expérience nourrit son vécu et façonne son cerveau.
Une partie de mon activité de psycho-praticienne s’est naturellement orientée en faveur de la prévention, l’accompagnement et l’apprentissage des pratiques apportant cette « nourriture affective » (Boris Cyrulnik Les nourritures affectives - 1993) nécessaire au lien que l’adulte tisse avec l’enfant.
Car on ne nait pas parent, on le devient !
Il me semble alors juste de dire que lorsque nous sommes dans une posture de questionnement (Fais-je bien ? Est-ce que j’aurais pu réagir différemment ? Comment faire pour aider mon enfant / l’enfant dont j’ai la charge à ….etc…), on est dans la posture qui permet le mieux, la souplesse et la flexibilité nécessaire à la singularité de chaque enfant et à son accompagnement au travers de tous les âges qu’il va traverser.
Le questionnement oui, mais avec la confiance et l’assurance ! Les 3 peuvent se vivre simultanément bien sûr !
J’interviens donc tout particulièrement en crèche et en cabinet auprès des parents, des professionnels de la petite enfance et surtout des enfants.
En structure, ma mission est d’analyser les pratiques professionnelles et l’environnement de l’enfant dans l’objectif de rechercher le bien-être de l’enfant confié en crèche, la recherche de la qualité dans les échanges qu’il a avec chaque personne qui prend soin de lui lorsqu'il n'est pas
avec ses parents. En rendant ces interactions précoces encore plus chaleureuses et individualisées, nous favorisons le développement chez l'enfant de :
✦ Sa confiance en soi et en l’autre
✦ Ses compétences communicatives et celles de résolution de problèmes
✦ Sa capacité à réguler ses émotions. Les émotions en soi ne sont pas un problème, mais c'est le rapport que l'on a avec elles qui peut l’être, charge à nous d'accompagner l'enfant dans l'accueil et la gestion de celles-ci.
✦ Enfin, nous favorisons son estime de soi qui se construit au travers du regard de l'autre et de la valeur que l’on a à ses yeux.
En structure, ma mission est donc tridimensionnelle :
1. Veiller à l'épanouissement et au bon développement des enfants.
2. Accompagner les membres de l'équipe dans leur pratique quotidienne en apportant une analyse au travers de ce regard neuf et extérieur.
3. Accompagner et soutenir les familles dans leur parentalité.
Et puis je suis amenée également à intervenir en structure au travers :
-
de formation (Communication non violente ; les étapes de développement de l’enfance et l’impact sur la pratique professionnelle) ;
-
de création et gestion de projet pédagogique ; lors de café-parents.